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Icare : fils des lumières
Icare : fils des lumières
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15 octobre 2006

On ne pense jamais assez à nos mères...

PERDUE

Le visage marqué par la vie
Par l'envol de ses envies
Elle avance sur sa route sans surprise
Elle avance sur une route trop grise
Pas plus large qu'un trou de serrure
La vie s'écoule au fur et à mesure
Qu'elle constate que la vie se raccourcie
Qu'elle pense que tout est trop vite fini.

Moi je n'étais qu'un enfant
Vivant libre et innocent
Je te suivais sur ta route sans méprise
Je ne voulais en aucun cas lâcher prise
Je voulais tellement t'expliquer
Qu'à chaque serrure y a forcément un clé
Que tu saches que ma vie humaine
Ne sera jamais une expérience vaine.

Perdue dans le brouillard de la vie
Le coeur plongé dans la nuit
Obscure mélange d'amertume
Et de chagrin noyé sous la lune
Aurais-je encore la force de t'aider
Quand je n'ai pas fini d'évoluer ?

A présent je prend mon envol loin d'ici
Je veux connaître mon paradis
Mais avant de m'éloigner de toi
Je veux que tu saches pourquoi
Je n'ai jamais agi contre toi
Je n'y ai pas songé parfois
J'ai été égoïste à mon tour
J'ai fait peu de preuves d'amour.

Je t'aime de tout mon coeur
Je ne nourri aucune rancoeur
Même si je le montre rarement
Je t'éloge infiniment
La vie m'a appris à comprendre
Sur des aspects enclins à surprendre
J'honore ton mérite et ton talent
Que tu déployas en nous élevant.

Perdue dans la brouillard de la vie
Ouvre les yeux et découvre ta vie
Obscure mélange d'amertume
Et de chagrin noyé sous la lune
Va au bout de tes rêves et rit
Mais surtout ne rêve pas ta vie.

Thomas D. Lavorel & Matthieu I. Nachvé

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