Triste à venir...
QUAND UN FUTUR
RENCONTRE SON PASSE
Je t’ai croisé
Mais tu n’as pas su me reconnaître
J’étais passivement installé sur ce bar
A m’inonder dans mon lit cafard
Je n’ai jamais pu supporter mes erreurs
Si seulement j’avais su
La violence qui engendre le silence,
La solitude qu’on ne peut réprimer,
La certitude qu’on ne veut plus s’encadrer
Tu as débarqué
Dans un œil au beurre noir
Avec ta colère aux couleurs de marrons
Comme si frapper ta femme était la bonne décision
Comme si trouver ça infâme achetait ma rédemption
Nos regards échangés,
Tu as déjà oublié
Trop occupé d’asseoir ton pouvoir
Sur cette femme pleine de désespoir
Chaque jour plus ivre de croire
Qu’elle n’est rien
Sans ta divine présence
Qu’elle se perdrait en chemin
A cause de ton absence
Mais cet écho qui se déchaîne
Sur ce malheur trop souvent récité
Je ne le souhaite à personne
Ni au passé, ni au futur… Ni au présent
Matthieu I. Nachvé
« Merci le cinéma… »