Septembre morose...
COMME UNE RENTREE DE SEPTEMBRE
Le bien et le mal sont si proches l'un de l'autre
Qu'il devient facile de devenir un de leurs apôtres
Voyager dans leurs méandres, en lire chaque chapitre
Comme une buée de décembre collée à la vitre
Entre eux, une faille que l'on éventre
Comme pour créer le vide en son centre
Que de dilèmes pour un vulgaire tas d'os
Qui irrémédiablement va finir dans la fosse
Il ne peut apercevoir que les prémices
D'une vérité surgie d'un monde trop lisse
Trop souvent trompé par ses cinq sens
Il fuit les conflits comme une évidence
Je me souviens encore de ces périodes
Où il fallait se méfier des loups qui rôdent
Ils se croisaient avec leurs regards perfides
Laissant derrière eux une odeur d'acide
Et dire que le triple de ce qu'ils attendent
N'est pas à la hauteur de ce qu'ils prétendent
Qu'on me jette ou non la pire des opprobres
Jamais je n'aurais une vie trop sobre
Quand on rêve de devenir un homme libre
Rien n'est pire que de garder son équilibre
Comme une rentrée de septembre...
Comme ma première rentrée de septembre
Matthieu I. Nachvé, "Souvenirs scolaires"