Ephémère...
Compte à rebours… Les heures s’égrainent et les saisons fleurissent. Je déambule dans des dédales dodelinantes au revers dédaigneux
J’erre au fil des temps et des lumières titubant par l’absorption d’un trop de bière. Par la fenêtre j’ai aperçu un éléphant rose : le suivre dans une ruelle sombre et finir face contre terre. Une bouche d’égout
Confiance désabusée et encensée par les vibrations constantes et le flow épuré provenant du charbon vibrant sous ses lèvres divines. Sans m’abstenir de céder à ses charmes vénéneux, j’observe ses sulfureuses séductions surannées sans espoir de souveraineté : mon corps accourt en l’occurrence. Embourbé dans ma désespérance, je m’obstine à viser ses divagations.
Dans la sombre et ténébreuse magnificence de l’orient, en dehors de tout regard, à la vie s’éveille un enfant – innocent – à peine plus pur qu’une paire d embryons particulièrement précoce. Aurais-je le choix de prendre le temps de choisir ? Comment ne pas penser à cette obscure clarté qui se couchera sur mon linceul ? Pas le temps…
Et simultanément, les odeurs, les formes et les couleurs changeantes nous rappelle que l’infini – donc l’éternel – nous englobe ; égrainant ainsi mon corps et ses particules… Durant ce temps, je me (nous) sens vivre. Et dire que c’est déjà la fin…
Asil, Franck y, Seb L.N. & Matthieu I. Nachvé